lundi 27 avril 2015

LE SYNAVI RADICALEMENT ENGAGÉ - COMMUNIQUÉ - 16 AVRIL 2015

LE SYNAVI RADICALEMENT ENGAGÉ

Un syndicat d'employeurs à part entière et entièrement à part
Téléchargez le communiqué en PDF

Les adhérents du SYNAVI, compagnies et structures indépendantes de création, employeurs se reconnaissant dans l'économie solidaire et travaillant dans tous les secteurs du spectacle vivant, se sont réunis en assemblée générale les 14 et 15 mars dernier.

Dans un contexte politique et socio-économique en tension dont les plus précaires sont toujours les premières victimes, où les droits sociaux et culturels fondamentaux sont détruits par un libéralisme effronté, l'assemblée générale a affirmé sa volonté de :

- Défendre la place primordiale de l’art et de la culture dans notre société et pour cela s'engager pour que les structures indépendantes de création soient reconnues comme le point d'origine, sans lequel aucune politique publique du spectacle vivant n'a de cohérence.

- Revendiquer les missions d'intérêt général qui fondent les actions des compagnies et structures indépendantes de création sur les territoires.

- Renforcer la représentation des structures indépendantes et solidaires du spectacle vivant dans toutes les instances du dialogue social, au côté du SCC (Syndicat des Cirques et des Compagnies de Création), en adoptant à l'unanimité la création de la Fédération des Structures Indépendantes de Création et de Production Artistique (FSICPA).

Assumer une place singulière, porteuse des modèles de structuration coopératifs et collectifs à forte influence autogestionnaire et défendant les droits sociaux comme des valeurs essentielles de la société.

S'opposer à toute mesure de restriction budgétaire, de fermeture de lieux et plus généralement de désengagement des politiques publiques locales ou nationales.

Affirmer que c'est bien par un investissement massif dans les secteurs non marchands et par un renforcement des services publics, qu'une société relève le combat contre les inégalités.

S’impliquer pleinement dans les chantiers de l’Ufisc, des réseaux de l’économie sociale et solidaire et de l’éducation populaire.

Le Conseil National, nouvellement élu, s’est réuni le 7 avril pour préciser sa feuille de route 2015-2017 à partir de ces orientations.

Le développement des délégations régionales est un chantier fondamental, pour être au plus près des adhérents et de l'action sur le terrain.

Des mandats clairs et précis sont répartis entre les élu-e-s du Conseil National afin de représenter le SYNAVI dans toutes les instances du paritarisme et de la structuration professionnelle.

Quatre chantiers principaux sont définis et organisés sous la responsabilité des vice-présidences pour aboutir rapidement à des propositions concrètes :
  • l’aide aux compagnies.
  • la reconnaissance des lieux indépendants pour la structuration des activités de création artistique.
  • la définition de la  place et du rôle de l'artiste-intervenant au sein d'une structure dont l'activité prépondérante est la création.
  • la responsabilité de la direction artistique dans la structuration d'une compagnie en lien avec la responsabilité juridique des associations et des coopératives ; et les nouvelles formes de gouvernance des structures artistiques et culturelles (collectifs artistiques, mutualisation, etc.)
En parallèle l'ensemble du Conseil National s'engage pour défendre, au niveau national et local, des politiques publiques fortes et ambitieuses, la liberté d'expression sans aucune restriction, les droits culturels, notion récemment contestée par l'Assemblée Nationale et exclue du projet de loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République).

Le Conseil National sera particulièrement mobilisé et vigilant sur les réformes en cours qui vont profondément impacter les structures indépendantes du spectacle vivant : la réforme territoriale et l’intermittence.

Un groupe de travail est constitué pour actualiser la Plate-forme de propositions et de revendications du SYNAVI afin de défendre partout la reconnaissance de la place de l’artiste dans la société, la liberté d’expression, la diversité culturelle et les principes de l’économie solidaire, et en cohérence avec son attachement au Manifeste de l'UFISC.

Les enjeux cruciaux de ce mandat 2015-2017 nécessitent une vigilance et une mobilisation accrues.

Le Conseil National a élu un Bureau resserré, composé de 6 membres :

Président : Rémy Bovis (De Rue et De Cirque, Ile de France)

Trésorière : Anne Guiriec (La Fausse Compagnie, Poitou-Charentes)

Trésorier adjoint : Bertrand Krill (Maison d’Europe et d’Orient, Ile de France)

Vice-Présidente chargée du lien avec les adhérents et de la coordination des délégations régionales :
Anne Guiriec (La Fausse Compagnie, Poitou-Charentes)

Vice-Président chargé des Politiques publiques : 
Vincent Bady (Compagnie les Trois Huit / Nouveau Théâtre du Huitième,  Rhône-Alpes)

Vice-Président chargé du social et des relations avec les organisations professionnelles : 
Pierre Roba (Compagnie La Tribouille,  Pays de la Loire)

Vice-Président chargé du fonctionnement interne et de la communication : 
Elie Golgevit (Compagnie Vilcanota, Languedoc-Roussillon)
 
Lyon, le 16 avril 2015

Retrouvez les engagements et les chantiers du SYNAVI sur le nouveau site internet : www.synavi.org

jeudi 9 avril 2015

Co-construction des politiques culturelles en Lorraine #2 - Demande de Rendez-vous avec les élus culture du CRL


A l’attention de :
Jean-Pierre Masseret
Jean-Pierre Moinaux
Bertrand Masson
Roger Tirlicien
Patricia Colombo
Valérie Lahouel
Pierre Aimé Albrecht
Angelique Enginger

Nancy, le 2 mars 2015



Co-construction des politiques culturelles en Lorraine #2 
Demande de Rendez-vous avec les élus culture du CRL

Mesdames, Messieurs,

Le Synavi Lorraine revient vers vous suite à la démarche de Co-construction de l’an passé entre les représentants du secteur professionnel de la culture et le conseil régional de Lorraine, afin de poursuivre le dialogue et de conforter la confiance réciproque qui a commencé à se dessiner entre nous.

Pourriez-vous nous faire parvenir l’ensemble des comptes rendus des différents groupes de travail et de la plénière ? Nous avons notamment noté que M. Masseret avait délégué les trois élus à la culture du conseil régional pour continuer ce travail de Co-construction avec un rendez-vous fixé à décembre 2014… qui n’a pas eu lieu pour le moment.

Que proposez-vous pour poursuivre ensemble la Co-construction ?

En ce sens, nous avons relevé un certains nombre de points dont nous souhaiterions discuter ensemble lors d’un rendez-vous avec les élus à la culture.

    - Pourquoi constatons-nous la disparition des Coreps, qui représentaient le seul espace officiel permettant le dialogue entre les représentants du conseil régional, de l’État, et l’ensemble des élus, des représentants du territoire lorrain et des représentants de tous les regroupements d’employeurs et de salariés du secteur professionnel de la culture et plus spécifiquement du spectacle vivant, du cinéma et de l’audiovisuel ?

    - Le Synavi Lorraine renouvelle sa demande de création d’une CPACL (conférence permanente des arts et de la culture en Lorraine) qui regrouperait tous les élus et leurs représentants et tous les représentants du secteur professionnel de la culture (toutes disciplines artistiques et secteurs culturels : spectacle vivant, cinéma, audiovisuel, arts plastiques, livre…). La CPACL continuerait et développerait le travail entamé lors de la Co-construction, c’est-à-dire l’élaboration, en concertation, d’une politique culturelle pour la région Lorraine.

    - Le Synavi Lorraine renouvelle sa demande que ses représentants soient membres des commissions de délibération de l’ensemble des appels à projets et dispositifs d’aide de la Région lorraine concernant le spectacle vivant.
Nous considérons que cette étape de conseil fait partie d’un processus global en trois étapes qui est :
1° bilan des dispositifs existants ;
2° proposition et amélioration ;
3° attribution.

Le Synavi Lorraine tient à rappeler qu’il est représenté dans les commissions d’attributions des aides des conseils régionaux de Poitou-Charentes, Rhône-Alpes et d’autres régions de France. Aussi, le conseil régional d’Alsace, de sa propre initiative, vient-il de proposer en novembre 2014 au Synavi que ses délégués soient présents dans les commissions d’attribution des aides.

Nous rappelons que lors de la plénière de la Co-construction de juin 2014, à Jarny, M. Masseret était favorable à cette proposition et nous nous étonnons de ne pas avoir été invités, dès cette année, à faire partie de ces commissions de délibérations. Nous savons par ailleurs que la FAREST et MARILOR y sont conviés.

Le Synavi Lorraine demande également que des comptes rendus écrits officiels des délibérations soient rédigés et transmis aux compagnies ayant postulé, et, qu’en tout état de cause, les décisions prises soient détaillées et motivées.

    - Le Synavi Lorraine renouvelle sa demande d’être représenté au sein du conseil d’administration d’Arteca.

Nous avons été sollicités lors des Coreps 2013 pour faire des propositions sur la fusion SVL et Arteca. Nous avons produit une contribution et nous n’avons reçu aucune nouvelle sur l’évolution du projet. Arteca semble un outil important dans le paysage culturel lorrain, avec une équipe compétente, mais qui ne semble malheureusement pas suffisamment proche des réalités que rencontrent les compagnies en Lorraine.

Nous rappelons que lors de la plénière de la Co-construction de juin 2014, M. Masseret était favorable à cette proposition et nous nous étonnons de ne pas avoir été invités, dès cette année, à faire partie du CA d’Arteca.

Lors de notre rencontre, en plus d’aborder les sujets évoqués dans cette lettre, nous pourrions partager des témoignages de compagnies de spectacles vivants qui illustrent la réalité de ce que nous vivons actuellement.


Nous vous prions de bien vouloir recevoir, Mesdames, Messieurs, l’expressions de nos meilleurs sentiments.


Membres du bureau - co-délégués :
Michael Monnin / 06 50 91 44 70 /michaelmonnin@cieazimuts.com
Emmanuelle Tonnerieux / 06 52 96 74 64 / emm@tiramisu-cie.com
Emmanuel Fleitz / 06 29 68 50 24 / manok@free.fr
Cyril Thiebaut / 06 24 14 44 36 / cyrilthiebaut@free.fr

Synavi Lorraine : MJC Lillebonne, 14 rue du Cheval-Blanc 54000 Nancy

vendredi 19 décembre 2014

Assemblée Générale 2014 du Synavi Lorraine Délégation Lorraine du Synavi - Syndicat National des Arts Vivants


Assemblée Générale 2014 du Synavi Lorraine
Délégation Lorraine du Synavi - Syndicat National des Arts Vivants



L'AG annuelle 2014 du Synavi Lorraine se déroulera le lundi 22 décembre de 14h à 17h.
L'AG aura lieu à la MJC Lillebonne 14 rue du cheval blanc à Nancy, siège social du Synavi Lorraine.
Cette AG sera l'occasion de faire un bilan de l'année 2014, de définir les objectifs pour 2015 et de procéder à l'élection des 4 membres du bureau pour un an.


Les différents chantiers importants en cours en Lorraine et les points à l'ordre du jour :

1) Dialogue et co-construction avec le Conseil Régional de Lorraine (Accompagnement, diffusion, Structures).
Co-construction des dispositifs d'aides du Conseil Régional de Lorraine pour 2015.
-> topo + point des groupes de travail et de la plénière.

2) Raprochement et fusion entre ARTECA et Spectacle Vivant en Lorraine. Vers une agence culturelle en Lorraine et avec quel fonctionnment ?
Demande du Synavi Lorraine d'avoir des représentants faisant parti du Conseil d'Administration de cette nouvelle structure.
-> un outil pour les acteurs de l'art vivant en Lorraine sans artistes dans les instances de décision

3) Quand est-il des COREPS (COmmission REgionale des Professions du Spectacle) ?

4) Quelle expertise culturelle en Lorraine ? Qui sont les experts ?
Quelle relation avec l'état (DRAC), la région (CR), les départements (CG), les communautés de communes, les communes ?
Dans de nombreuses régions des représentants du Synavi font partie des commissions de sélection et d'attriburion des subventions notament au niveau des Conseils Régionaux (Poitou Charente, Rhône Alpes,etc...et depuis cette année Alsace à la demande du Conseil Régional d'Alsace).
Du coté de la Région Lorraine, Masseret a dit lors de la réunion plénière sur la co-construction en juin, qu'il serait bon que les artistes puissent être présent dans les commissions d'experts .
Demande du Synavi Lorraine de création de Conférences Permanentes de la Culture regroupant des représentants de tous les acteurs culturels sur le territoire.

5) Intersyndicale, Interprofessionnelle Compagnies Lorraines (Alors, collectif de veille et d'action, en Lorraine pour l'art + Far Est - Fédération des arts de la rue du Grand Est + MariLor - Marionnette en Lorraine + Synavi Lorraine - Délégation Lorraine du Syndicat National des Arts Vivants + Syndicat Chorégraphes Associés).
Relation avec le Syndeac, SNSP, PROFEDIM, CGT, SUD,...
Place du Synavi Lorraine dans la CIPCL.

6) Comment palier au désengagement de l'état et des collectivités publiques ?
Interroger les départements, les municipalités qui réduisent les budgets culturels de manière critique (20 % voire plus).


==> S'ORGANISER POUR SUIVRE LES CHANTIERS.
==> AGIR AUX DIFFÉRENTS NIVEAUX.
==> FAIRE REMONTER DES INFORMATIONS AU NATIONAL.


IMPORTANT : Si vous ne pouvez pas être présent à l'assemblée générale n'oubliez pas de donner votre pouvoir à une personne présente simplement par mail avec copie aux membres du bureau (pour savoir qui est présent http://doodle.com/z6bee6yypypcpkg7 )


SYNAVI LORRAINE / MAISON DES JEUNES ET DE LA CULTURE LILLEBONNE / 14 RUE DU CHEVAL BLANC 54000 NANCY
Membres du bureau - codélégués :
MICHAEL MONNIN / 06 50 91 44 70 / MICHAELMONNIN@CIEAZIMUTS.COM
EMMANUELLE TONNERIEUX / 06 52 96 74 64 / EMM@TIRAMISU-CIE.COM
EMMANUEL FLEITZ / 06 29 68 50 24 / MANOK@FREE.FR
CYRIL THIEBAUT / 06 24 14 44 36 / CYRILTHIEBAUT@FREE.FR

vendredi 9 mai 2014

APPEL A MOBILISATION / 17 MAI 2014 MARCHE POUR LA CULTURE

  APPEL A MOBILISATION / 17 MAI 2014
MARCHE POUR LA CULTURE

 

 

Téléchargez l'appel en PDF
Toutes les infos sur le site Je marche pour la culture

Depuis le 10 février, un grand nombre d’organisations ont appelé à se joindre au mouvement « Je marche pour la Culture ».
Nous n’avons toujours pas été entendus : le Président de la République, le gouvernement et certains élus locaux, tous à la recherche d’économies, sont prêts, au nom de l’austérité, à brader les politiques culturelles, la fonction publique et la protection sociale.
Plusieurs municipalités récemment élues, dont celles dirigées par le Front National, envisagent déjà de remettre en cause leurs engagements et financements culturels, ou simplement la liberté de création et de programmation.

Les conséquences sont violentes pour l’emploi dans les professions du spectacle vivant, des arts plastiques, du cinéma, de l’audiovisuel, de la presse et de l’information, dans l’administration du Ministère de la Culture, comme dans les réseaux associatifs.
Les négociations sur l’assurance chômage qui s’achèvent mettent à mal les droits sociaux, en particulier pour les intermittents du spectacle, sacrifiés comme les intérimaires et les travailleurs précaires.

Les missions de service public sont en danger partout dans l’archéologie et les musées, les bibliothèques, les arts plastiques, le spectacle vivant, l’enseignement… Un nouvel acte de décentralisation va fragiliser les services de l’Etat et des collectivités territoriales, non pas pour une meilleure complémentarité des politiques mais dans le sens d’un recentrage déséquilibré sur les régions et les métropoles. La marchandisation de la Culture s’accélère au service de la concentration de groupes multinationaux entendant échapper à la réglementation et à la fiscalité nationales voire européennes.

Que reste-t-il des politiques publiques des arts, de la culture et de la communication ? L’Etat est-il toujours garant de l’équité territoriale, de l’égal accès de tous à la Culture dans le cadre d’une véritable décentralisation ? A quand l’ambition d’une Europe de la Culture ?
Nous, citoyens, usagers et professionnels des secteurs - particulièrement des services publics - de l'art, de la culture, de l’information et de l’éducation, exigeons une autre politique !
La Culture est notre bien commun, au cœur d’un projet de société ouvert à toutes et tous !

Le 17 mai, nous marchons dans toute la France !

Signataires de l’appel : CGT SPECTACLE : Fédération du spectacle, du cinéma, de l’audiovisuel et de l’action culturelle et ses syndicats d’artistes et de techniciens (SFA, SNAM, SYNPTAC, SNAP) ; CGT CULTURE : Syndicat CGT des personnels des affaires culturelles ; SNJ CGT : Syndicat national des journalistes CGT ; SYNDEAC : Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles ; PROFEDIM : Syndicat professionnel des producteurs, festivals, ensembles, diffuseurs indépendants de musique ; CIPAC : Fédération des professionnels de l’art contemporain ; CPDO : Chambre professionnelle des directions d’opéras ; SYNOLYR : Syndicat national des orchestres et des théâtres lyriques ; SCC : Syndicat du Cirque de Création ; CFE-CGC Spectacle : Pôle fédéral CGC spectacle et action culturelle et ses syndicats (SNACOPVA CFE-CGC, SNAPS CFE-CGC, SNCAMTC) ; SNSP : Syndicat national des scènes publiques ; SYNAVI : Syndicat National des Arts Vivants, FERC CGT (Fédération de l'éducation, de la recherche et de la culture )…

COMMUNIQUÉ DU SYNAVI - ACCORD UNEDIC  PAS D'AJUSTEMENTS À LA MARGE TOUT EST À REVOIR!

ACCORD UNEDIC
Pas d'ajustements à la marge
Tout est à revoir!

Après s’être déclarée soulagée de la signature de l’accord Unedic qui prévoit le maintien des annexes 8 et 10, la Ministre de la Culture et de la Communication s’est ravisée et a qualifié d’« erreur », voire de « faute » la mesure relative au différé d’indemnisation, qui précariserait un grand nombre d'artistes et technicien-ne-s salarié-e-s du spectacle vivant.

Devons-nous nous réjouir de cette déclaration et du correctif qui devrait suivre?
L’accord du 22 mars en est-il plus acceptable?
CERTAINEMENT PAS !


Si le différé d’indemnisation est bien évidemment une aberration que le SYNAVI a fortement dénoncée, il ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt, le compromis concédé par le MEDEF  pour acheter la paix sociale !

Quid des autres mesures scandaleuses de l’accord qui porteront un coup fatal aux structures indépendantes de création et à l’emploi : l’augmentation des cotisations chômages de 10,80% à 13,30%, le statu quo concernant la période de référence de 10 mois pour les techniciens et 10,5 mois pour les artistes, le plafond indemnités-salaires inaccessible et inefficace ?
C’est l’accord dans son intégralité qui doit être refondé pour un système d’assurance chômage solidaire et équitable !

Le SYNAVI demande l’ouverture de négociations dignes et non d’obscures tractations de couloirs qui sont un déni de démocratie.

Le SYNAVI rappelle que seule la prise en compte des propositions du Comité de suivi permettra la mise en place d'un dispositif équitable pour les salariés intermittents.

Le SYNAVI demande à M. Rebsamen, Ministre du Travail, signataire de la tribune du Comité de suivi du 12 mars, de ne pas agréer cet accord et d'établir de nouvelles conditions de négociations justes, équitables et représentatives.

Le SYNAVI demande à Mme Filippetti, Ministre de la Culture et de la Communication de ne pas « négocier » des arrangements de façades alors que la maison culture prend l'eau de toute part !

Le SYNAVI reste mobilisé et engagé dans toute action visant à dénoncer cette réforme et appelle ses adhérents, compagnies et lieux indépendants, à participer aux mobilisations initiées dans leurs régions.
 
Lyon, le 23 avril 2014

mercredi 30 avril 2014

DES PATATES À L'EAU L'EST RÉPUBLICAIN 30042014


PATATE GÉNÉRALE ! 29042014 ACTION-INSTALLATION PLACE MAGINOT NANCY = CIPCL + SUD + SOLIDAIRES + CGT SPECTACLE + ULCGT + LA CRISE À NANCY + CNT54 + SYNDEAC + SYNAVI


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DÉCENTRALISÉE DU SYNAVI EN LORRAINE - 09 AVRIL 2014 - MJC LILLEBONNE NANCY

Etaient présents :
Emmanuel Fleitz / Man’ok & Cie ; Laurent Arnold / Théâtre en kit ; Bruno Salvador / Cie Collapsart ; Cyril Thiébaut / Artistes Actuels ; Philippe Mercy / Les Comptoirs du rêve ; Emmanuelle Tonnerieux / Tiramisu Cie ; Michael Monnin / Cie Azimut ; Magalie Beck / SCOP Manivelle Production ; Hervé Breuil / Le Petit Théâtre ; Yann Berriet / Cie Crache Texte & SCOP Manivelle Production ; Bertrand Krill / membre du conseil national du synavi ; Violaine Fenestre / directrice executive du Synavi.

Excusés :
Fred Parison et Estelle -Charles / la machoire 36 ; Stephanie Martin / la Valise ; Véronique Albert Nunatak. Yannick Toussaint / Histoire d’Eux

L’AG s’est découpée en 2 temps qui se sont rapidement croisés. National & Régional.

NATIONAL
L’assemblée générale du Synavi Lorraine a eu l’honneur d’accueillir Bertrand Krill et Violaine Fenestre du Synavi national.
Le Synavi a 10 ans.
L’Assemblée générale décentralisée s’est déroulé cette année à Orléan. Un document a été transmis : « Quel avenir pour un syndicat d’employeurs des structures indépendantes / présentation et discussion en AG décentralisation 2014» (le document est joint au mail du compte-rendu de l’AG)
. Nous adhérons pour des valeurs communes qui se retrouvent dans la charte. L’adhésion médiane est de 80 €, donc la majorité des compagnies ont des budgets inférieurs à 50 000 € ce qui fait apparaître une économie fragile.
. Le Synavi propose son expertise et organise des journées de formation, notamment sur les conventions collectives ou des besoins spécifiques sur des questions juridiques. (Exemple donné sur les droits d’auteurs proposé à Orléan).
Pouvons-nous bénéficier des prestations du Synavi si nous ne sommes pas adhérents. C’est possible selon la disponibilité des membres compétents. Mais il est évident que se pose la question des moyens mis en œuvre, du militantisme, la formation des artistes… Le Synavi reste encore un syndicat avec peu de moyen humains, un plein temps et demi salarié.
. Au niveau national, 300 compagnies à jour de cotisations. Le synavi semble représentative de la diversité des compagnies en France. 1000 Cies ? 6000 Cies ? 10 000 Cies ?
. Le Synavi siège dans les instances de Structurations des compagnies. l’UFISC, comprend 3 syndicats : Synavi, SMA (Syndicat des Musiques Actuelles) et SCC (Syndicat de Cirque de Création) et des fédérations : Théma (marionnettes), Fédération des arts de la rue, FRAAP (Fédération Réseaux et Associations Artistes Plasticiens).
. Le choix de la convention collective est une question d’actualité présente ; secteur public ou secteur privés ? Aucune d’elles ne conviennent aux compagnies, et leurs rédactions sont en perpétuelles discussions. Ce sujet est questionné au niveau national avec des propositions à proposer et voter au niveau régional. Sur cet exemple, apparaît l’importance d’échanger au niveau local et de faire remonter les informations à la délégation nationale.
. La question concernant les nouveaux textes gérant les annexes 8 et 10 de l’intermittence a été posé et les interprétations restent encore floues. Une série de réunion est organisée par le Synavi avec Pôle Emploi service.
. Le Synavi est un syndicat d’employeur. Cependant les relations employeurs / employés ainsi que le choix de la forme juridique des structures accompagnant les compagnies Association / SCOP (Société de Coopérative Ouvrière de Production) reste des questions présentes … Comment le Synavi s’accapare du sujet. Oui, bien sûr le sujet est d’actualité et ouvert. Il n’y a pas de solution unique. Aussi est posé la question de l’auto entreprise pour les parties d’activités concernant les actions pédagogiques.
=> Les Coopératives du Grand Est proposent une réunion d’information le 6 mai à 14h00 au Centre Culturel André Malraux de Vandoeuvre.
. Le Synavi va présenter 4 candidats aux prochaines élections de la caisse des Congés spectacles. Il faudra bien penser à voter.

Chantiers Région :
. Problème des Licences Spectacle en Lorraine lié aux licences spectacles attribués à des intermittents pour des compagnies. Le sujet est présent en Lorraine et Philippe Mercy pourra centraliser les différentes informations.
. Informations sur ce qu’est la COREPS et comment le Synavi intervient.
. Liens entre la FarEst et le Synavi Lorraine. Comment organiser une adhésion réseau. Se posent la question des liens entre les deux structures au niveau national.
. Plateaux Lorrains : nous nous apercevons que trop de compagnies retenues sont déjà présentes dans les espaces conventionnés. Donc nous voyons apparaître une couche de financement supplémentaire indirectement rajoutés aux financements aux compagnies déjà implantées dans le réseau des structures déjà conventionnés.
. Voir comment le Synavi Lorraine peut accueillir les structures agissant dans le champ culturel laissé de coté du fait de leur code APE. (exemple l’atelier de traverse)
. Co-construction avec la Région chantier en cours…
. Le Synavi Lorraine réfléchit avec une adhésion réseau avec dns une premier temps la Farest.

Proposons-nous l’organisation de l’AG 2015 nationale décentralisée en Lorraine ?

Les quatre Co délégués SYNAVI Lorraine
Emmanuelle Tonnerieux
Manuel Fleitz
Cyril Thiebaut

Michael Monnin

lundi 17 février 2014

LE SYNAVI LORRAINE À LA RENCONTRE DE JEAN-MARC AYRAULT - 14 FÉVRIER - TOMBLAINE - 17H


LE SYNAVI LORRAINE ÉCHANGE AVEC AURÉLIE FILIPPETTI - 14 FÉVRIER 2014 - METZ - 14H30


Aurélie Filippetti était présente à une réunion sur la culture, vendredi 14 février à Metz, en tant que n°2 de la liste PS conduite par Dominique Gros pour les prochaines élections municipales.

Le Synavi Lorraine a demandé à la ministre de la culture une position claire concernant la proposition du Medef, en négociation de l’assurance chômage, de supprimer le régime des intermittents :

"Afin de rétablir l'équité entre les demandeurs d'emploi, il est proposé :

- d'aligner le régime des annexes VIII et X sur le régime de droit commun rénové (mise en ouvre de droits rechargeables) ;

- de demander à l'Etat de prendre en charge, s'il considère qu'il relève de l'intérêt général de mieux indemniser les demandeurs d'emploi affiliés aux annexes VIII et X que ceux des autres secteurs, le surcoût de ce traitement plus favorable"

La ministre a déclaré être en faveur d'un régime spécifique d’indemnisation chômage pour les intermittents du spectacle, elle a ajouté qu'elle avait reçu une délégation des intermittents hier 13 février au ministère, et qu'elle allait se battre pour préserver le régime des intermittents.

SYNAVI LORRAINE - AU VENT MAUVAIS - ARTICLE PARU DANS LE SUPPLÉMENT ÉCO & SOCIÉTÉ DE L'ESTRADE N°39 - FÉVRIER 2014 PAR HÉLÈNE MUSQUAR DELANCHY


AU VENT MAUVAIS

Dans un contexte économique et social défavorable qui risque de mettre à mal les budgets jusqu'ici alloués, artistes et acteurs culturels s'inquiètent de l'avenir de leur secteur. Aussi le 13 janvier dernier, une journée d'action et de réflexion nationale a-t-elle été consacrée au sujet.

À Nancy, le débat a pris place dans une salle du Théâtre de la Manufacture. Acteurs de la culture institutionnelle, comédiens indépendants, artistes syndiqués et gratin politique du grand Est se sont retrouvés pour dialoguer autour de trois questions fondamentales : Quels liens dans la cité au quotidien entre l’art, l’artiste et le citoyen ?, Quelle économie pour quels projets culturels ? et enfin Quelle place pour la culture dans le développement des territoires ? Quelles perspectives ? L'objectif de concertation comme les enjeux sont réels, bien qu'il soit évident que le monde de la culture souhaite profiter de la saison électorale fournie qui s'annonce pour replacer au coeur des débats électoraux la question de la culture, et si possible, peser sur les orientations des campagnes des uns et des autres.
L'ensemble des personnalités réunies a fait chorus autour de la nécessité de soutenir un secteur qui « contribue à hauteur de 58,7 milliards d’euros au PIB de la France, soit sept fois plus en valeur ajoutée que le secteur automobile » selon Michel Didym, directeur du Théâtre de la Manufacture, reprenant à son compte les chiffres du ministère de la Culture. Les uns de rappeler que la culture ne devait en aucun cas être « la variable d'ajustement des budgets de l'État ». Les autres d'insister sur l'importance de son existence comme de son développement constant dans une société où la mixité, le lien social et la culture pour tous s'érigent en valeurs fondamentales. Les élus présents opinent du chef alors que la « scène colère » se fait peu à peu ressentir dans la salle, car le fait est que les budgets fondent comme neige au soleil.
Bertrand Masson et Jean-Pierre Moineaux, tous deux élus en charge de la culture au Conseil Régional, ont été vivement interpellés sur la diminution des moyens accordés au secteur culturel par l'institution. Cyril Thiebaut, membre du Conseil national du Syndicat National des Arts Vivants, a rappelé que plusieurs dispositifs d'aide à la création à destination des compagnies avaient été purement et simplement supprimés sans préavis ni informations quant aux alternatives pour les comédiens. Non content d'obtenir un rendez-vous, le syndicaliste insiste, certainement galvanisé par les applaudissements de la salle, sur « la nécessité d'élaborer les dispositifs d'aide à la culture en concertation avec ses acteurs », rappelant au passage que les « modes de fonctionnement existants ne sont ni démocratiques, ni efficients ».
Mais bientôt la salle s'échauffe, tandis que Jean Deloche, directeur de la Scène Nationale de Bar-le-Duc, évoque ses tentatives d'aller vers « une économie du spectacle différente qui permette de mieux diffuser les productions », le fossé semble peu à peu se creuser entre les invités sur l'estrade, élus, directeurs de grandes compagnies et de scènes nationales et les artistes, plus anonymes, réunis dans la salle. Nicolas Turon, metteur en scène, se lève et rappelle « les coûts dispendieux, au détriment des petits acteurs, de la culture institutionnelle » malgré « l'inadéquation des programmations avec le grand public ». Allant jusqu'à parler d'« échec de la décentralisation » il juge que les centres dramatiques nationaux (CDN) ne font pas leur travail en « ne produisant pas suffisamment et en ne soutenant pas les petites compagnies ». Les réactions fusent, tout comme celle de Michel Didym : « Nicolas voit pourtant d'un bon œil que les institutions le financent. En tant que directeur artistique de CDN je ne programme que les meilleurs projets artistiques, leur taille m'est indifférente ».
Quelques émois plus tard, l'intervention de Serge Basso, directeur du centre culturel de Esch-sur-Alzette calme les esprits : « pour faire venir les gens dans les théâtres, il est essentiel de passer par l'éducation populaire ». Car les principaux acteurs de la médiation culturelle sont justement les petites compagnies qui peinent à rassembler trois francs six sous comme le rappelle encore Philippe le Goff, artiste sonore : « les demandes des collectivités sont importantes en la matière et les subventions aux artistes dépendent de cet investissement ». Enfin l'intervention du comédien Yann Berriet est sans équivoque quant aux antagonismes et aux inquiétudes qui agitent la culture : « un rapport a circulé où des directeurs de scènes nationales mettaient en garde le gouvernement contre un saupoudrage des subsides or nous, petites compagnies, ne vivons que de saupoudrage. Les directeurs de grandes scènes n'essaient-ils pas, ce faisant, de préserver leurs grosses dotations au détriment des nôtres ? ».
« Le but n'est pas de déshabiller Paul pour habiller Jacques, mais de demander plus de tissu pour tout le monde » a rétorqué Michel Didym en insistant sur la nécessité que tous aillent manifester à Paris le 10 février prochain, suscitant un rire un peu jaune auprès d'une large partie de l'assemblée. Ce qui laisse à penser que le vrai débat ne fait peut-être que commencer... Hélène Musquar Delanchy

jeudi 6 février 2014

CONTRIBUTION DU SYNAVI LORRAINE À LA PLÉNIÈRE DE LA COREPS DU 6 FÉVRIER 2014

Chères amies, chers amis, cher confrères, chère famille c'est avec un grand plaisir que nous nous retrouvons ici.

Jusqu'à présent, en tant que compagnies de spectacles vivants, nous n'étions pas là, pas vraiment là perdus dans nos espaces de création respectifs et un peu à coté d'une réalité que nous regardions à travers notre travail intime.

Mais...
aujourd'hui nous sentons une profonde nécessité de nous regrouper à travers un syndicat, le Synavi Lorraine car il y a quelque chose qui ne nous convient pas et c'est cette chose multiple que nous devons regarder, questionner, partager et si possible, ensemble, améliorer.

Pour commencer, oui nous pouvons apprécier le travail entrepris du Conseil Régional de Lorraine à travers des dialogues entre les artistes, les élus et les services de la Région.
En revanche nous pouvons que déplorer la poussière sur les dispositifs encore actuels de la Direction Régionale des Affaires Culturelle. Heureusement Monsieur Ceccaldi, nouveau venu, semble motivé pour questionner l'existant. En espérant que ces regards ouvriront vers des nouveaux dialogues entre l'Etat et les artistes en région Lorraine.

Aussi, nous tenons à rappeler que dans tous les espaces de concertation, vous aurez à faire avec des interlocuteurs qui sont pour la plupart bénévoles, demandeurs d'emploi, travailleurs précaires avec de faibles revenus au regard du travail développé, mais qui ont des niveaux de compétences fortes dans des réflexions à partager. Ce statut social est supporté par une passion dans un cadre social à peine suffisant, mais qui à tendance à se dégrader de manière très visible aujourd'hui.

Le Synavi regroupe actuellement 14 compagnies en Lorraine : L'Astragale, Cie Azimuts, Brounïak, Collaps'art, Les Fées du Logis, Cie Filament, Les fruits du hasard, La Mâchoire 36, Man'ok, Nunatak, Cie Sosana Marcelino, La soupe cie, Tiramisù Cie, La Valise.

Le 23 janvier 2014 à Frouard, le Synavi Lorraine, Délégation Régionale du Syndicat National des Arts Vivants a été créé.

Ont été élu au bureau du Synavi Lorraine, Michaël Monnin (Cie Azimuts) au poste de Délégué Régional, Emmanuelle Tonnerieux (Tiramisu Cie), Déléguée Régionale adjointe, Emmanuel Fleitz (Man'ok Cie ), Trésorier et Cyril Thiebaut (Artistes Actuels/Cie Sosana Marcelino ) Trésorier adjoint.

" Je suis prêt à accepter une évaluation de la politique culturelle actuelle et je m'engage à construire un travail collaboratif de co-responsabilité, faire ensemble sans démagogie, décliner ensemble des stratégies de développement pour la culture en Lorraine".

Ceci est l'engagement que Jean-Pierre Masseret a pris envers l'ensemble des acteurs culturels de Lorraine.

A cette fin, Jean-Pierre Masseret a mandaté Roger Tirlicien, Bertrand Masson et Jean-Pierre Moineaux pour créer une instance paritaire d'évaluation des dispositifs d'aide du Conseil Régional afin d'améliorer de faire évoluer ces dispositifs. Et ce, "avant le 30 juin, pour le budget 2015".

La création de cette instance paritaire est issue d'une proposition du collectif inter-professionnel Compagnies Lorraines regroupant Alors, Marilor, Far Est, Chorégraphes Associés et Synavi Lorraine, faites sous le nom de commission paritaire, la même proposition a été faite par le Syndéac sous le nom d'instance.

Le Synavi Lorraine propose que chacun des 5 réseaux (Alors, Marilor, Far Est, Chorégraphes Associés, Synavi Lorraine) soit représenté par 5 représentants, un par réseaux, dans cette instance/commission paritaire.

Le Synavi Lorraine propose également que ces 5 représentants soient associés du début à la fin des différentes phases de fonctionnement du processus d'accompagnement et d'aide du Conseil Régional : élaboration des dispositifs, attribution des aides et bilan.

Sur le modèle qui a existé dans l'élaboration et le fonctionnement du dispositif actuel 'soutien aux résidences artistiques et culturelles en Lorraine'. Imaginé en 2006 par les Arts Associés et co-construit en partenariat avec le Conseil Régional, les artistes étant intégré dans l'ensemble du processus puisque faisant parti de la commission chargée de sélectionner les projets.

Ce modèle de fonctionnement, impliquant les représentants des compagnies dans toutes les phases du processus d'accompagnement, peut s'apliquer non seulement au Conseil Régional mais également à la Direction Régionale des Affaires Culturelles, dans les services cultures des départements, des villes et des communautés de communes.

Dans ce même esprit, le Synavi Lorraine propose que le collectif Alors, l'association Marilor et la fédération Far Est soient membres de droit de la COREPS, et donc membre du comité de pilotage.

Lors de la rencontre avec les acteurs culturels, Jean-Pierre Masseret a également été favorable pour que Arteca conduise une étude sur les retombés régionales de l'activité de l'ensemble des compagnies lorraines .
Le Synavi Lorraine propose de participer à l'élaboration et à la conduction de cette étude conjointement aux différents acteurs culturels.

Les quatres membres du bureau du Synavi Lorraine se tiennent donc à la disposition du Conseil Régional, de la DRAC, des départements et des villes pour participer à la co-construction de l'avenir du spectacle vivant en Lorraine.

Michaël Monnin / Délégué Régional / 06 50 91 44 70 / michaelmonnin@cieazimuts.com
Emmanuelle Tonnerieux / Déléguée Régionale adjointe / 06 52 96 74 64 / emm@tiramisu-cie.com
Emmanuel Fleitz / Trésorier / 06 29 68 50 24 / manok@free.fr
Cyril Thiebaut / Trésorier adjoint / 06 24 14 44 36 / cyrilthiebaut@free.fr

Merci.

Synavi Lorraine - Délégation Régionale du Syndicat National des Arts Vivants

lundi 3 février 2014

LETTRE DU COLLECTIF INTERPROFESSIONNEL COMPAGNIES LORRAINES [ALORS - COLLECTIF DE VEILLE ET D'ACTION EN LORRAINE POUR L'ART + LA FAR EST - FÉDÉRATION DES ARTS DE LA RUE DU GRAND EST + MARILOR - MARIONNETTE EN LORRAINE + LE SYNAVI LORRAINE - DÉLÉGATION LORRAINE DU SYNDICAT NATIONAL DES ARTS VIVANTS + LE SYNDICAT CHORÉGRAPHES ASSOCIÉS] AU PRÉSIDENT JEAN-PIERRE MASSERET ET AUX ÉLUS DU CONSEIL RÉGIONAL DE LORRAINE

Mr le Président, Mrs les élus du Conseil Régional,

Le collectif interprofessionnel « Compagnies Lorraines » représente à ce jour plus de cent compagnies et nous sommes soutenues dans notre démarche par des structures nationales qui représentent plus de 2000 employeurs du spectacle vivant. Nous sommes des Compagnies de musique, de théâtre, chorégraphiques, des arts de la marionnette, des arts de la rue et du cirque… et un nombre considérable de personnes oeuvrant pour, avec et autour d'elles : artistes, techniciens, personnel administratif, lieux de diffusion et de production, public, partenaires, enseignants, ainsi que de nombreux responsables et bénévoles d'associations...

Nous voulons vous parler de notre force, de notre dynamisme, de notre persévérance.

Pour vous définir en quelques mots une compagnie, au delà d'être un rassemblement d'artistes autour d'un projet artistique personnel ou collectif, c’est une structure comparable, pour la plupart, à une TPE Très Petite Entreprise et relevant du champ de l'Economie Sociale et Solidaire, sous couvert du régime des associations, fiscalisées pour certaines, toujours à but non lucratif mais au fonctionnement très proche d'une entreprise traditionnelle, les présidents de ces associations étant titulaires, dans la grande majorité, de la licence d'entrepreneur du spectacle. Nous devons innover, construire et défendre nos productions, et les diffuser en Lorraine, en France, et à l'international pour certains. Nous sommes des employeurs, des gestionnaires, des décideurs, soumis à un marché : celui du spectacle vivant, à une expertise : celle des institutions qui financent nos investissements et nos productions.

Ces associations comptent plus de mille bénévoles et emploient plus de mille salariés, ce qui correspond à plus de 100 équivalent temps plein et à un budget total qu'on peut facilement évaluer à plus de trois millions d'euros. A noter que 80% du budget des compagnies est affecté aux salaires et que la part des recettes
propres des Compagnies est équivalent à 40 % de leur budget.

Au delà de créer des spectacles, nous sommes ancrés au coeur des territoires, participant ainsi activement à la vie sociale et éducative des citoyens lorrains, nous partageons nos savoir faire dans le cadre, entre autres, d'ateliers de pratiques artistiques (souvent auprès de collégiens, de lycéens et d'amateurs). Les compagnies font un travail en direction des habitants des zones rurales, des quartiers difficiles, nous intervenons dans les prisons, les hôpitaux, les maisons de retraite, vers les publics en difficulté sociale Nous créons et gérons également des festivals et évènements majeurs qui font l'attractivité de tout notre territoire et qui donnent à la région Lorraine une visibilité nationale, voire internationale.

Notre détermination, impliquant un travail et une énergie considérables, ont des répercussions énormes et très positives en terme de lien social, d'attractivité des territoires, d'emplois directs et indirects, sauf lorsque nous sommes soumis à des baisses et à des restrictions budgétaires qui ont des conséquences sans précédent.
Pour tout cela, nous sommes une force d’autant plus importante que nos compagnies, nos artistes travaillent et connaissent les territoires très variés de notre région et que grâce à nos nombreuses initiatives, nos nombreux projets, du plus modeste au plus conséquent, l'art et la culture sont rendus accessible à tous.
Nos propositions artistiques, ce sont à des milliers de spectateurs que nous les adressons. Et nous pouvons vous assurer que la demande d'art et de culture des habitants et des citoyens de cette région n'est pas en régression. N'est-ce pas l'offre, et la diversité tellement essentielle de cette offre, qui crée aussi la demande !
Une force, oui. Car aussi nous sommes mobilisés, structurés, déterminés, vigilants et toujours en veille, extrêmement sensibles à ce qui pourrait nuire à la nécessité de nos métiers et au droit fondamental qu'est l'accessibilité à l'art et à la culture au sein d'une société, au sein d'un territoire, qui, nous le rappelons, relève de l'intérêt collectif.
Oui, l’art et la culture créent du sens là où il n'y en a plus. Ils oeuvrent non seulement pour le développement de la connaissance, mais aussi pour celui de la conscience, ils participent à défendre et à protéger des valeurs essentielles telles que la tolérance, l'ouverture, et le respect... Nous oeuvrons pour le mieux vivre ensemble.

Mr le Président, vous nous avez donné la possibilité, aujourd'hui, de vous rencontrer. Nous ne tenons pas à être des spectateurs passifs. Cette force et ce dynamisme que nous représentons, bien réels, souhaitent ouvrir le dialogue avec vous.
Nous sommes des créateurs, des innovateurs, et pas seulement dans nos compagnies. Nous pouvons mettre ces talents au service d’un projet qui nous rassemblerait.

Nous voulons co-construire le devenir de l'art et de la culture au sein de notre région.
Nous voulons co-construire, avec vous et avec les autres acteurs culturels, la politique publique pour les arts et la culture. Qui mieux que nous connait les enjeux, les envies, les besoins, les problématiques des compagnies et des artistes de Lorraine ?

Depuis plus de 10 ans, les artistes de notre région se regroupent en réseaux pour réfléchir à nos métiers, à l'emploi, aux politiques culturelles. Nous avons établi depuis plusieurs années un dialogue constructif et de confiance avec vos services. Il est temps de passer à la vitesse supérieure, d'amplifier l'échange et la complicité, d'être enfin partenaire dans les discussions et les débats.

La Lorraine est forte d’un métissage considérable de sa population, forte de trois pays limitrophes,
forte de sa jeunesse, forte de ses moyens de communication…
Et si la Lorraine devenait « région pilote » de cette co-construction ?

Nous sommes prêts. Nous avons déjà travaillé sur des propositions concrètes que nous pourrons vous détailler ultérieurement. Néanmoins, nous souhaitons réaffirmer dans un premier temps l’importance et la nécessité d'une hausse du budget dédié à la culture, et, pour ce qui concerne les compagnies : le maintien de l'ensemble des différents dispositifs pour le spectacle vivant sans affecter de baisses à aucun dispositif.

Afin d'établir ensemble une politique culturelle constructive, il est important d'avoir une vision globale et précise des compagnies. 

C'est pourquoi, nous proposons que le Conseil Régional de Lorraine demande à l’Établissement Public de Coopération Culturelle ARTECA de faire une étude, réalisée conjointement avec les différents réseaux de compagnies, sur les retombés régionales de l'activité de l'ensemble des compagnies lorraines.
Nous sommes persuadés qu'une telle étude ne fera que renforcer les nombreux rapports qui sortent régulièrement, dont le dernier en date “L’apport de la culture à l’économie en France” de décembre 2013 mené par l'Inspection Générale des Affaires Culturelles et l'Inspection Générale des Finances.
Nous souhaitons davantage de transparence quant aux budgets liés au spectacle vivant, des attributions de subventions et de leurs montants.

Le Conseil Régional de Lorraine propose actuellement 10 dispositifs d'accompagnement et d'aide dont les bénéficiaires sont les compagnies du spectacle vivant.
Ces dispositifs sont le résultat d'un travail constant qui a été fait par le conseil régional, les élus et le service culture en partenariat avec les représentants des professions du spectacle vivant.
Il s’agit de continuer à améliorer ces dispositifs pour permettre à chacun d'entre eux d'être plus efficaces, au plus près de nos réalités et de nos problématiques...

Nous proposons que soit créée une commission paritaire regroupant des membres du Conseil Régional de Lorraine et les représentants des professions du spectacle.

L'art et la culture sont ce qui caractérise l'avenir de notre région, une Lorraine au croisement des cultures européennes. Une Lorraine riche de diversité.

Inventons et construisons ensemble. Pour de vrai. Et en regard de cette évidence que l'art et la culture sont de véritables moteurs de la démocratie.

Frouard, le 23 janvier 2014.

Cette lettre est co-signée par le collectif interprofessionnel qui réunit à ce jour :

Alors, collectif de veille et d'action, en Lorraine pour l'art
Far Est - Fédération des arts de la rue du Grand Est
MariLor - Marionnette en Lorraine
Synavi Lorraine - Délégation Lorraine du Syndicat National des Arts Vivants
Syndicat Chorégraphes Associés

lundi 14 octobre 2013

PROPOSITIONS CONCERNANT LA FUSION/RÉUNION DE SPECTACLE VIVANT EN LORRAINE ET ARTECA : VERS UNE NOUVELLE STRUCTURE A INVENTER - CONTRIBUTION DU SYNAVI, SYNDICAT NATIONAL DES ARTS VIVANTS, POUR LE GROUPE DE TRAVAIL DE LA COREPS LORRAINE CONCERNANT L’ACCOMPAGNEMENT DANS LE SPECTACLE VIVANT


...un service public en faveur de tous les acteurs concernés qu’il s’agisse des collectivités territoriales, des structures culturelles et artistiques, des partenaires sociaux, des associations et de la population.
(à propos d'Arteca, extrait du rapport du CESEL sur le Spectacle Vivant février 2013)


→ A la relecture des missions énoncées concernant ARTECA et Spectacle Vivant en Lorraine rappelé dans le rapport du CESEL de février 2013, au paragraphe 2 de la partie 2 – La Maison du Spectacle vivant - nous sommes entièrement en adhésion avec les missions de ces structures et elles auraient pu répondre aux attentes des artistes et des compagnies.
Au regard des relations développées sur le terrain entre ces deux structures et les compagnies de Lorraine depuis leurs créations après l’ASSECARM puis Musique et Danse en Lorraine, la réalité est toute autre, le bilan est fortement négatif.
Nous sommes aujourd’hui à la même table pour construire ensemble un projet commun qui cherchera à satisfaire les parties présentes et qui proposera un nouveau regard positif nous l’espérons, aux artistes de la Région.

Au delà de la définition des missions de cette structure, le SYNAVI veut aborder le point qui est essentiel : celui concernant le fonctionnement et la gestion de ce lieu.
Le SYNAVI propose que le Conseil d'Administration de ce lieu soit constituer sur le modèle de la COREPS (comité de pilotage élargi : membre de droit de la COREPS + autres groupes représentatifs du secteur en Lorraine). Parce qu’il est fondamental de consolider la permanence d’un dialogue entre tous les acteurs du secteur du spectacle vivant. Nous pensons que ce point est essentiel pour le sérieux de la construction et du suivi de la vie de cette structure.


→ Regard sur un potentiel existant vers la structure à inventer.

Si nous souhaitons assurer le succès de cette nouvelle structure, nous aurons un réel travail à mettre en place pour fédérer l’ensemble des compagnies artistiques à son usage et effacer les regards désabusés concernant ces anciens outils faits pour d’autres (fricophage, langages abscons pour les artistes, invisibilité des études pour lesquelles les artistes ont pu être sollicité, base de données concernant les artistes à reconstruire entièrement, profusion d’informations présentes et concrètes mais indisponibles directement à tous les usagers de la région...).

L’image et la convivialité de cette structure sont à construire et à inventer ensemble.


Vers un lieu vivant pour le spectacle vivant

Le SYNAVI propose que cette nouvelle structure soit avant tout un lieu de vie.
Un lieu d'échanges et de rencontres, de discussions, de convivialité.
Un lieu ouvert à tous.
Un centre d'information et de ressources avec des annuaires des compagnies ; des catalogues des spectacles et des interventions de sensibilisation ; des fiches de renseigements sur tous les différents dispositifs d'aide, de soutien et d'accompagement ; une assistance juridique ; des organigrammes des décideurs ; des présentations des lieux de fabriques, de créations et de diffusions en région, en Grande Région, au National et à l'internationnal ; un fond de documents écrits, audio et vidéos ; etc...
Un bureau des compagnies avec tous les outils à disposition.
Des salles de réunion et de travail utilisables par tous.
Ce lieu doit élaborer différents outils de communication : site internet, communications régulières par mail et sous forme d'une diffusion papier type gazette, 'La lettre de...', etc...
Un lieu qui regroupe les sièges sociaux des partenaires sociaux du secteur du spectacle vivant (au sens large) syndicats, groupements, collectifs, fédérations, associations ; dans le but de faciliter les relations entre les différents acteurs du secteur.
Un lieu permettant de péreniser la COREPS et ce que représente la COREPS, un espace d'échange, de débat et de volonté de construire ensemble le futur du spectacle vivant.
Un lieu qui contribue à la constitution et la consolidation d'un patrimoine culturel concernant la création contemporaine dans le spectacle vivant en Lorraine.

Pour résumer, ce lieu doit être un lieu de mise en valeur du dynamisme de la création artistique en Lorraine passée, présente et à venir.


Pour le SYNAVI en Lorraine !
8 octobre 2013

texte rédigé par Emmanuel Fleitz, compagnie Man'ok, adhérente au SYNAVI, Sosana Marcelino, compagnie Sosana Marcelino, adhérente au SYNAVI et Cyril Thiebaut, membre du Conseil National du SYNAVI

mardi 4 juin 2013

à propos de la communication du Conseil Economique Social et Environnemental de Lorraine intitulé 'SPECTACLE VIVANT EN LORRAINE ACTE I' + « Faire ensemble » - CONTRIBUTION DU SYNAVI À LA RÉUNION DU COMITÉ DE PILOTAGE DE LA COMMISSION RÉGIONALE DES PROFESSIONS DU SPECTACLE EN LORRAINE DU 29 MAI 2013

Pour commencer voici quelques nouvelles du SYNAVI en Lorraine !

Nous sommes aujourd'hui 10 compagnies à être adhérentes au SYNAVI en Lorraine : Astragale, Brouniak, Les Fées du Logis, Cie Filament, Les Fruits du Hasard, la Mâchoire 36, Man'ok, Cie Sosana Marcelino, La Soupe et Tiramisu.

De plus, la région Lorraine est maintenant représentée au Conseil National du SYNAVI par Cyril Thiebaut qui a été élu membre du Conseil National du SYNAVI à l'Assemblée Générale qui s'est tenue à Orléans les 13 et 14 avril 2013.

Ceci étant dit voici les sujets que le SYNAVI veut aborder aujourd'hui à la COREPS, en suivant l'esprit du jour proposé par Yann Vioux : " faire le point sur les démarches en cours, effectuer un tour de table « ouvert » (afin de partager actualités, problématiques émergentes…)."

L'actualité est sans conteste la communication du Conseil Economique Social et Environnemental de Lorraine intitulé 'SPECTACLE VIVANT EN LORRAINE ACTE I'.

Dans un premier temps le SYNAVI se réjouit que la seconde assemblée régionale porte un intérêt si vif pour l'avenir du spectacle vivant en Lorraine.

C'est avec un réel plaisir que nous avons lu cette communication qui foisonne de pistes plus intéressantes les unes que les autres et qui constitue déjà pour nous un document de travail de référence.

Voici quelques suggestions extraites de cette communication que nous acueillons avec enthousiasme :

Oui ! à la « Maison du Spectacle Vivant » et à ce qu'elle doit être, c'est à dire « répondre à un souci d'accompagnement des artistes, des porteurs de projet, de coordination, de veille et de prospective autour des politiques culturelles en faveur du spectacle vivant ».

Oui ! à la création d’un lieu à vocation internationale dédié au spectacle vivant en Lorraine.
Qui ? pourrait être contre la création de ce lieu plein de promesses : « un espace de libertés artistiques, de synergies entre les différentes esthétiques du spectacle vivant (danse, musique, théâtre, cirque, …) et un lieu de rencontre entre monde professionnel et amateur, et le public. »

Nous trouvons très judicieux le choix de l'implantation du lieu sur le territoire de Metz Métropole. De ce fait le lieu bénificiera d'une relation directe à la grande région (Saar - Lor - Lux - Rhénanie - Palatinat - Wallonie- Communauté française et germanophone de Belgique) par le caractère transfrontalier du département de la Moselle. Et plus important encore est le fait que ce projet soit initié par une région et par une communauté de communes. Ce qui démontre une réelle volonté concernant la politique culturelle régionale.

Oui ! à la conclusion de la communication qui est si belle, si profonde et si émouvante qu'elle nous donne presque les larmes aux yeux. Surtout les passages suivants : « C’est parce que les artistes cherchent de plus en plus à « faire ensemble », parce qu’ils inversent le cours du « tout consumérisme aliénant », qu’ils réussissent à affirmer la singularité des territoires, en les armant par l’écriture, le théâtre, la musique, la danse, le chant… » ou celui-ci « Il n’y a pas d’un côté une culture populaire et de l’autre une culture qui ne le serait pas. Il n’y a pas de savants et de non savants, il n’y a pas à créer d’opposition entre amateurs et professionnels. La maison du spectacle vivant chercherait les moyens de faire reculer l’intimidation et la difficulté d’entrer dans ces lieux où la langue, où la voix, où le corps et l’esprit s’en donnent à cœur joie. » ou encore « Pour rester vivant le spectacle eponyme doit être le lieu de rencontre « entre les vivants ». Encore un effort pour aller voir du côté des marges, des fabriques, des friches où se bricole du vivant et où s’allume des contre feux … »

Et nous confirmons : Oui ! Les artistes cherchent à « faire ensemble », oui ! les artistes sont prêts et ce, plus que jamais, à participer à la co-construction de l'avenir du spectacle vivant en Lorraine.

Le dynamisme, l'engagement, la conscience sociale et politique des artistes en région Lorraine n'est plus à démontrer. Il suffit de citer le grand nombre de regroupements, d'associations, de collectifs qui ont vus le jour ces dix dernières années, depuis les Arts Associés, en passant par le Groupement des Chorégraphes Lorrains, le Collectif Alors, Marilor, la Farest et maintenant même nous voyons arriver des syndicats : le Syndicat de Chorégraphes Associés et le SYNAVI.

Ce qui n'est également plus à démontrer c'est la compétence, l'expérience et l'inventivité dont font preuve les artistes lorrains tant dans les domaines de la création artistique contemporaine, de la sensibilisation des publics, de la création et de la gestion de lieux alternatifs et bien sûr de la création et de la gestion de compagnies de spectacle vivant.

En Lorraine on peut compter plus d'une centaine de compagnie dans le domaine du spectacle vivant qui œuvrent contre vent et marrée et certaine depuis de nombreuses années.

« Faire ensemble » Oui ! Les artistes lorrains sont prêts à ce remonter les manches et à mettre les mains dans le camboui pour être des acteurs actifs de la co-construction du futur de la Lorraine, qui passe par les arts vivants, ensemble dans un idéal de démocratie participative.

Le SYNAVI soutient donc les suggestions ci-dessus et ce tient prêt à s'engager de manière concrète dans la co-construction de tels projets depuis la définition des missions et des cahiers des charges, jusqu'à la mise en place de ces projets. Et plus loin encore, toujours dans un souci de partager les compétences et les expériences, le SYNAVI propose de s'impliquer dans la gestion de ces structures, par exemple en tant que membre des Conseils d'Administrations de ces différents équipements.

C'est pourquoi le SYNAVI demande à être invité à faire partie de toutes les réunions en rapport avec ces projets.

Rappellons que le SYNAVI compte 400 compagnies, collectifs et lieux adhérents, qu'il est aujourd'hui un partenaire social légitime et reconnu à l’échelle nationale, qu'il est présent dans les négociations de la convention collective, mais aussi sur les questions des subventionnements, de l’intermittence, de l’artiste intervenant, auprès du Ministère de la culture et dans les instances professionnelles.

C'est pourquoi, dans cet idéal de « Faire ensemble » au sein d'une démocratie participative pour la co-construction de l'avenir du spectacle vivant en Lorraine, le SYNAVI propose de façon officielle d'être présent dans l'ensemble des commissions concernant le spectacle vivant en Lorraine.

Le SYNAVI demande à M. Nacer Meddah, préfet de la région Lorraine, à être invité à participer à la commission d'attribution ou de renouvellement des licences d'entrepreneur de spectacles vivants.

Le SYNAVI demande à M. Marc Ceccaldi, directeur de la DRAC Lorraine, à être invité à participer au comité d'experts de la DRAC Lorraine.

Le SYNAVI demande à M. Jean-Pierre MASSERET, Président du Conseil Régional de Lorraine, à être invité à participer à toutes les commissions d'évaluation des projets de demande d'attribution de subventions concernant le spectacle vivant.

Le SYNAVI demande à Messieurs Michel Dinet, Patrick WEITEN, Christian NAMY et Christian Poncelet, respectivement présidents des Conseils Généraux de Meurthe et Moselle, Moselle, Meuse et Vosges, à être invité à participer à toutes les commissions concernant le spectacle vivant.

Le SYNAVI se tient également à disposition de l'état et des collectivités territoriales pour participer à l'élaboration de nouveaux dispositifs de soutien au spectacle vivant ainsi que pour aider à améliorer la pertinence des dispositifs existants.

Le SYNAVI propose également dans ce même esprit de « Faire ensemble » d'organiser des réunions régulières regroupant les partenaires sociaux des professions du spectacle, et cela en plus des COREPS.
Le SYNAVI suggère, dans un premier temps, des réunions entre syndicats d'employeurs (SYNDEAC, SMA, SYNAVI,...)

Nous tenons également à souligner l'importance de la Commission Régionale des Professions du Spectacle en Lorraine, car elle est actuellement le seul espace qui permet d'échanger entre l'ensemble des acteurs qui font et feront le spectacle vivant en Lorraine aujourd'hui et demain.

Nous finirons comme ils ont commencé, par cette citation fort à propos de William Shakespeare :

« Nous sommes tous faits de l’étoffe des rêves »


Pour le SYNAVI en Lorraine !
texte rédigé par Cyril Thiebaut, membre du Conseil National du SYNAVI

lu par Emmanuel Fleitz, directeur de la compagnie Man'ok, adhérente au SYNAVI